«Il y a eu une intervention permanente sur tout... A l'évidence, le procès d'Un Spécialiste n'est pas le procès qui a eu lieu à Jérusalem.» (Eyal Sivan)

Au départ, Rony souhaitait que la pensée de Hannah Arendt soit présente sous forme de commentaire… RONY BRAUMAN : Le moment important, c'est justement celui où nous avons écarté toute idée de commentaire. En visionnant le procès dans son ordre chronologique, nous avons vu peu à peu la silhouette d'Un spécialiste se dessiner. C'est d'ailleurs là que notre film a changé de titre - auparavant, c'était Dans la cage de verre. La matière des archives était tellement riche qu'il n'y avait plus lieu de réfléchir à un commentaire ou à un tournage complémentaire. Il suffisait de la faire parler d'elle-même, sans la surligner ni l'encadrer.
L'image finale du film, celle d'un Eichmann en noir et blanc qui passe en couleurs pour moi c'était aussi une manière d'expliciter l'intervention sur les images

Appunto: nel film israelo-francese la spettacolarizzazione è avvertita da spettatori scafati, i ragazzotti che rumoreggiavano replicando le loro urla nazi da stadio non l’avrebbero intesa, ma allo stesso modo sarebbe venuto meno qualsiasi intento didattico rivolto a analfabeti audiovisivi, come sono stati ridotti dalla totale assenza di immagini documentarie presso i loro terminali visivi. Quindi entrambi i film falliscono nell’intento divulgativo e tutt’e due adottano qualche espediente per intervenire sulla ‘realtà’ contenuta nelle immagini. Più palesi nel reportage di interviste e situazioni "basate sull’ellissi e il silenzio, su parole eloquenti e immagini reticenti, si possono fare anche in un film "vero e proprio", magari di Antonioni o Anghelopoulos; ma a questi ragazzi era stato promesso Spielberg. In Schindler’s List, fiction dichiarata, una scena del genere sarebbe stata mostrata, non raccontata." Nel film sul processo di Eichmann non ci sono ellissi narrative evidenti, nonostante l’enorme lavoro di taglio per arrivare alle due ore da 350 di registrazione .

Mais le plus dur a été de réduire à deux heures, une durée correspondant davantage aux standards du cinéma. Cela s'est fait quand Rony a tiré du livre de Hannah Arendt les axes essentiels du film.